Il prépare un essai autour de la personnification de la marque dans le Storytelling. Les questions peuvent être interminables. Mais il y a celle-ci que nous avons tous les deux essayer de décortiquer:
Quelle différence peut-on faire entre l’égérie et la marque personnifiée?
Comme pour les tours de magie et les religions, les ficelles du storytelling se contentent d’explications qui apaisent la raison. Voici l’explication qui nous a apaisé:
Définition des termes
Par une marque on va désigner un ensemble de signes qui permettent d’identifier une entreprise.
Par destinataire, nous allons désigner la personne à qui la marque s’adresse.
Qu’est-ce qu’une égérie? L’égérie est une personne contre laquelle la marque s’adosse pour enrichir le message qu’elle communique.
Personnification est le fait de représenter, une idée ou une chose sous les traits d’une personne. Lorsqu’elle a des attributs humains, la marque devient intelligible pour son destinataire. Car ainsi, elle est plus proche de lui ( destinataire ).
Dorénavant, à la place d’une idée ou d’un concept, le destinataire a quelqu’un qui est comme lui et qu’il peut comprendre facilement. Jusqu’en 2006, la marque Afflelou était ce que Alain en montrait dans ses publicités. La marque Air Jordan est personnifiée par Michael Jordan lui-même, cet athlète qui vole au-dessus de tous les autres.
Mais si la marque est personnifiée, que se passe t-il lorsque le personnage décède? Que deviennent les franchises lorsque l’âme de la marque n’est plus là, pour le destinataire? Que fait-on ? On encadre les souvenirs du défunt? Qu’apporte l’égérie à la marque? puis au destinataire? Comment ont évoluées les ventes d’Optic 2000 avec la disparition de Johnny Hallyday?
On voit bien comment une égérie pourrait se retrouver à personnifier une marque beaucoup ont essayé.
Mais peut-on transformer le personnage en égérie? De quelle façons?
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