Pour réussir sa transformation digitale, il faut aider les collaborateurs à se poser les bonnes questions et à coconstruire une solution adaptée.

 

 » Nous voulons que les commerciaux de nos 70 agences en France soient co-nnec-tés! »
C’est ainsi que se résumait le cahier des charges que M. Raymond a confié à BlueGreen. BlueGreen est une agence spécialisée en transformation digitale.

4 ans 1/2 après, avec leurs tablettes connectées flambant neufs, nos commerciaux peuvent enfin accéder, à l’ensemble des catalogues du groupe. De cette façon ils sont toujours en mesure de proposer un service ou un produit adapté au prospect le plus réticent.
Acclamez les! Ce sont les commerciaux 2.plusieurs!

Mais bon voilà! il y a un élément perturbateur, qui vient transformer cet article RP, en narration. Les commerciaux préfèrent faire comme avant. Ils n’utilisent ni les nouveaux outils web de M. Raymond, ni les jouets qui vont avec. Et s’il y a bien un truc qui peut mettre le calme légendaire de M. Raymond à rude épreuve, c’est bien les commerciaux qui préfèrent faire comme avant alors qu’ils pourraient avoir accès à plus de 4000 références produits sur leur tablettes…

<< Ah! ces « djeuns » ça a à peine 35 berges ça queute 2 ou 3 cagoles derrière la Kangoo et ça se prend pour des affranchis! En plus faut pas trop les brusquer ces braves Holstein. Parce que, une fois stressées, impossible d’en tirer la moindre goutte. Et là, adieu le bonus! Bonjour le steak!
Ces anciens commerciaux d’aujourd’hui, on devrait les refiler à SFD
Oui monsieur. Parfaitement monsieur!… Tu ne manges pas tes frites?  finit-il par me demande, entre deux colères. >>

M. Raymond n’a rien contre le steak de commercial. Mais les réticences de sa force de vente, il les comprend. Au fond lui non plus ne voit pas la pertinence dans le fait de pouvoir accéder à 4000 références produits sur une tablette en RDV client. Car c’est bien trop fastidieux. Si c’est cela la transformation digitale, il préfère la laisser à ses concurrents.

Personnellement, je pense que lorsqu’on a autant de références produits, digitaliser est forcément une bonne chose, ne serait-ce que pour gagner du temps dans la gestion des stocks. Par contre à quelle partie du business appliquer une transformation digitale pour augmenter la satisfaction client, me semble une bonne question à se poser au sein de l’entreprise.

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